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Bulletin number / numéro 12 • November / Novembre 2024

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Canada's First Small Modular Reactor – Not Small, not modular, not fully designed

Consider a building that soars 35 metres upwards and extends 38 metres below ground. That's 10 stories up, 11 stories down: 21 stories total. Would you call it small?



That's the size of the first “Small Modular Nuclear Reactor” to be built in Canada, at the Darlington site east of Oshawa, if OPG gets the go-ahead in January. It's an American design that requires enriched uranium fuel – something Canada does not produce. Never before has Ontario bought its uranium fuel from foreigners.

The new project is a “Boiling Water Reactor” (BWR), different from any reactor that has successfully operated in Canada. A boiling water CANDU was tried in Quebec decades ago but it was a fiasco, running for 180 days before being shuttered in 1986.



The Darlington design is not yet complete. Its immediate predecessor was a more powerful BWR that was ten times larger in volume. Called the ESBWR, it was licensed for construction in the USA in 2011, the year of the triple meltdown at Fukushima in Japan. ESBWR was withdrawn from competition by the vendor and was never built.



The new reactor is a stripped-down version of ESBWR, which in turn was a simplified version of the first reactor that melted down in Japan in 2011. It eliminates several safety systems that were included in ESBWR. It has no overpressure relief valves, no emergency core cooling system, no “core catcher” to prevent a molten core from melting through the floor of the building. Instead, it depends on an “isolation condenser” system (ICS) to replace the missing features. In 1970, the ICS failed in a BWR at Humboldt Bay, and at Fukushima, the ICS failed after a few hours.



In February 2024, the US regulator said it needs a complete design before any licence can be considered. In Canada, the lack of complete design seems no obstacle.

Le premier petit réacteur modulaire du Canada - Pas petit, pas modulaire, pas entièrement conçu

Prenons l'exemple d'un bâtiment qui s'élève à 35 mètres de haut et s'étend sur 38 mètres de profondeur. Cela fait 10 étages en haut, 11 étages en bas : 21 étages au total. Vous diriez que c'est petit ?



C'est la taille du premier « petit réacteur nucléaire modulaire » qui sera construit au Canada, sur le site de Darlington, à l'est d'Oshawa, si OPG obtient le feu vert en janvier. Il s'agit d'une conception américaine qui nécessite du combustible d'uranium enrichi, ce que le Canada ne produit pas. Jamais auparavant l'Ontario n'a acheté son combustible d'uranium à des étrangers.



Le nouveau projet est un « réacteur à eau bouillante » (REB), différent de tous les réacteurs qui ont fonctionné avec succès au Canada. Un réacteur CANDU à eau bouillante a été essayé au Québec il y a plusieurs dizaines d'années, mais ce fut un fiasco : il n'a fonctionné que 180 jours avant d'être fermé en 1986.



La conception du nouveau réacteur n'est pas encore finalisée. Son prédécesseur immédiat était un réacteur à eau bouillante plus puissant et dix fois plus volumineux. Appelé ESBWR (de l'anglais Economic Simplified Boiling Water Reactor), il a été autorisé à être construit aux États-Unis en 2011, l'année de la triple fusion de Fukushima au Japon. L'ESBWR a été retiré par le vendeur et n'a jamais été construit.



Le nouveau réacteur est une version simplifiée de l'ESBWR, qui était lui-même une version simplifiée du premier réacteur qui a fondu au Japon en 2011. Il élimine plusieurs systèmes de sécurité qui étaient inclus dans l'ESBWR. Il n'a pas de soupapes de surpression, pas de système de refroidissement d'urgence du cœur, pas de « récupérateur de cœur » pour empêcher un cœur fondu de fondre à travers le sol du bâtiment. Il dépend d'un système de « condensateur d'isolation » (ICS) pour remplacer les caractéristiques manquantes. En 1970, l'ICS est tombé en panne dans un réacteur à eau bouillante à Humboldt Bay, et à Fukushima, l'ICS est tombé en panne après quelques heures.



En février 2024, l'autorité de régulation américaine a déclaré qu'elle avait besoin d'une conception complète avant d'envisager l'octroi d'une licence. Au Canada, l'absence de conception complète ne semble pas être un obstacle.

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The SMRs Education Task Force is a network of groups in Canada concerned and active on the nuclear file. Together we have many decades of experience providing information to Canadians about nuclear issues, including the proposed small modular nuclear reactors (SMRs). We are providing this bulletin free of charge to encourage more informed awareness of SMRs and their potential implications for communities across the country.



Le groupe de travail sur l'éducation relative aux PRM est un réseau de groupes canadiens préoccupés et actifs dans le dossier nucléaire. Ensemble, nous avons plusieurs décennies d'expérience dans la fourniture d'informations aux Canadiens sur les questions touchant au nucléaire, y compris les projets de petits réacteurs nucléaires modulaires (PRM). Nous fournissons ce bulletin gratuitement afin d'encourager une prise de conscience plus éclairée des PRM et de leurs implications potentielles pour les communautés à travers le pays.

SMRs Information Task Force -
Le groupe de travail sur l'éducation relative aux PRM

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