͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ ͏‌ 
Is this email not displaying correctly? View it in your browser.

Bulletin number / numéro 15 • March / Mars 2025

Image description

La version française suit

American companies profit from Canada's radioactive waste

Toxic radioactive waste is expensive to clean up. Canada's contract to clean up its

legacy waste is worth billions for a three-company consortium: Canada's AtkinsRéalis

and Texas-based Fluor and Jacobs. The two American companies run nuclear weapons

facilities in the U.S. and U.K. in addition to their Canadian nuclear interests.



Parliament's payment to the consortium last year was $1.3 billion. The annual payments

have risen each year of the 10-year contract that will end in September 2025.

The consortium operates "Canadian Nuclear Laboratories" (CNL) in a "Government-

owned, Contractor-operated” (GoCo) arrangement with Atomic Energy of Canada

Limited (AECL).



The U.K. abandoned GoCo contracts because of exorbitant costs and poor value for

money. Under Canada's GoCo contract, AECL owns lands, buildings, and radioactive

waste, and the three-company consortium operates AECL’s sites.



When the Harper government issued the 10-year GoCo contract during the 2015 federal

election period, they said AECL lacked the ability to clean up Canada’s multi-billion

radioactive waste liability dating to World War II and needed “private sector rigour.”

From their billion-dollar annual payout, the three partner corporations take $237 million

for "contractual expenses." The salaries of 44 senior CNL managers, mostly Americans,

average over $500,000 each.



Canada's liability includes radioactive contamination in Port Hope, Ontario where

uranium was refined for the U.S. nuclear weapons industry, radioactive contamination at

the Chalk River nuclear laboratory site from producing plutonium for U.S. nuclear

weapons, and radioactive contamination from AECL’s shutdown “prototype” CANDU

reactors and its Whiteshell research lab in Manitoba.



The radioactive clean-up cost has grown each contract year, as have the consortium's

ambitions. The focus has shifted to “revitalizing” the Chalk River facility, where

Parliament has allocated additional funds to build an “Advanced Nuclear Materials

Research Centre.”



The Centre will conduct SMR research including research on plutonium fuels. Both

American companies have interests in SMRs. The new Centre did not undergo a

licensing process or environmental assessment under the Canadian Nuclear Safety

Commission.



AECL is expected to soon announce the awarding of a new 10-year Go-Co contract. Before the contract is signed, MPs should consider whether the arrangement benefits Canada, and whether these billions should be in the hands of American managers and corporations.

Les entreprises américaines profitent des déchets radioactifs du Canada

Les déchets radioactifs toxiques sont coûteux à nettoyer. Le contrat du Canada pour

nettoyer ses déchets qui s’accumulent vaut des milliards pour un consortium de trois

entreprises : AtkinsRéalis du Canada et Fluor and Jacobs, basées au Texas. Les deux

sociétés américaines exploitent des installations d’armement nucléaire aux États-Unis

et au Royaume-Uni, en plus de leurs intérêts nucléaires canadiens.

Le paiement du Parlement au consortium l’an dernier s’est élevé à 1,3 milliard de

dollars. Les paiements annuels ont augmenté chaque année du contrat de 10 ans qui

se terminera en septembre 2025.



Le consortium exploite les « Laboratoires nucléaires canadiens » (LNC) dans le cadre

d’une entente avec Énergie atomique du Canada limitée (EACL) dite « GoCo

(Government-owned, Contractor-operated » qui signifie que le gouvernement possède

l’organisme, mais que le consortium le gère.



Le Royaume-Uni a abandonné les contrats de GoCo en raison des coûts exorbitants et

du faible rapport qualité-prix. En vertu du contrat de GoCo du Canada, EACL est

propriétaire des terres, des bâtiments et des déchets radioactifs, et le consortium de

trois sociétés exploite les sites d’EACL.



Lorsque le gouvernement Harper a publié le contrat de 10 ans pour la GoCo pendant la

période des élections fédérales de 2015, il a déclaré qu’EACL n’avait pas la capacité de

nettoyer les déchets radioactifs du Canada qui représentent des milliards de dollars et

qui datent de la Seconde Guerre mondiale et qu’elle devait faire preuve de « rigueur du

secteur privé ».



Sur leur versement annuel de 1 milliard de dollars, les trois sociétés partenaires

prennent 237 millions de dollars pour des « dépenses contractuelles ». Les salaires de

44 cadres supérieurs des LNC, pour la plupart américains, excèdent en moyenne

500 000 $ chacun.



La responsabilité du Canada comprend la contamination radioactive à Port Hope, en

Ontario, où l’uranium a été raffiné pour l’industrie américaine des armes nucléaires, la

contamination radioactive au site de laboratoire nucléaire de Chalk River provenant de

la production de plutonium pour les armes nucléaires américaines, et la contamination

radioactive provenant des réacteurs « prototypes » CANDU d’EACL fermés et de son

laboratoire de recherche Whiteshell au Manitoba.



Le coût de l’assainissement radioactif a augmenté chaque année du contrat, tout

comme les ambitions du consortium. Le centre d’intérêt s’est déplacé vers la

« revitalisation » de l’installation de Chalk River, où le Parlement a alloué des fonds

supplémentaires pour construire un « Centre de recherche sur les matériaux nucléaires

avancés ».



Le Centre mènera des recherches sur les PRM, y compris sur les combustibles au

plutonium. Les deux sociétés américaines ont des intérêts dans les PRM. Le nouveau

centre n’a pas subi de processus d’autorisation ou d’évaluation environnementale de la

Commission canadienne de sûreté nucléaire.



EACL devrait bientôt annoncer l'attribution d'un nouveau contrat Go-Co de 10 ans. Avant que le contrat ne soit signé, les députés devraient se demander si l'accord est bénéfique pour le Canada et si ces milliards devraient être entre les mains de gestionnaires et d'entreprises américains.

Visit smrs-info.ca to learn more

The SMRs Education Task Force is a network of groups in Canada concerned and active on the nuclear file. Together we have many decades of experience providing information to Canadians about nuclear issues, including the proposed small modular nuclear reactors (SMRs). We are providing this bulletin free of charge to encourage more informed awareness of SMRs and their potential implications for communities across the country.



Le groupe de travail sur l'éducation relative aux PRM est un réseau de groupes canadiens préoccupés et actifs dans le dossier nucléaire. Ensemble, nous avons plusieurs décennies d'expérience dans la fourniture d'informations aux Canadiens sur les questions touchant au nucléaire, y compris les projets de petits réacteurs nucléaires modulaires (PRM). Nous fournissons ce bulletin gratuitement afin d'encourager une prise de conscience plus éclairée des PRM et de leurs implications potentielles pour les communautés à travers le pays.

SMRs Information Task Force -
Le groupe de travail sur l'éducation relative aux PRM

Visit smrs-info.ca to learn more.

1 855 225 8055
[email protected]



You received this email as an elected official.

If you would like to unsubscribe, please click here.
Powered by Sender.net